A la recherche du Bonheur !

Mais d’où vient ce besoin pressant d’être heureux, s’agirait-il d’un phénomène de société ?
De mon point de vue, nous nous sommes tout simplement perdus dans les antres de la consommation « plaisir » que nous avons confondu avec le fait d’être heureux.
Il est vrai que la société nous a fait croire, après les années 70, que le bonheur ne se trouvaient pas dans la liberté d’être, mais plutôt dans le fait de consommer, dans la réussite et la reconnaissance des autres.

Il est devenu nécessaire d’avoir de plus en plus d’argent pour être heureux, d’avoir un niveau de vie aussi haut que possible, et de s’offrir des biens de consommation pour satisfaire nos envies compulsives… Nos besoins se sont multipliés et de façon grandissante : électricité, téléphones, ordinateurs, wifi, produits de beauté, pharmaceutiques, d’entretien, et tout un tas d’accessoires divers et variés dont on ne sait rapidement plus quoi faire, tant il y a de nouvelles versions pour les remplacer…

Il est par ailleurs devenu douloureux ne pas avoir suffisamment d’argent, car c’est aujourd’hui la seule option pour vivre dans des conditions décentes. Se retrouver en manque d’argent pour payer les produits de consommation courante est une véritable spirale infernale. Nous ne savons et ne pouvons plus vivre autrement, on ne nous laisse d’ailleurs pas vraiment d’autres options. Quelques-uns arrivent à vivre de façon autonome en dehors du système, mais il faut de fortes convictions, beaucoup de volonté et de courage pour réussir à vivre à contre-courant.

Mais alors dans ces conditions, comment faire pour être heureux ?

J’ai le sentiment que les générations précédentes ne se posaient pas autant de questions sur le bonheur. Ceux qui vivaient à la campagne étaient quoi qu’il arrive connectés à la terre et aux saisons de façon tout à fait naturelle. Il était possible de cultiver la terre et de pourvoir à ses besoins en toute indépendance.
Les opportunités de distraction, d’échange et de d’amusement des villes étaient nombreuses. Les citadins aisés possédaient des maisons secondaires en dehors des villes, où avaient de la famille à la campagne. Il était naturel pour chacun d’aller au vert ou en bord de mer de façon régulière.
Les conditions de vie permettaient, dans notre pays tout au moins et pour la plupart des hommes d’avoir accès à la nature.

La connection à la nature, est à mon sens l’une des clefs, si tenté bien sûr, que nous prenions le temps et que nous ayons l’esprit suffisamment libre pour réussir à profiter de ses bienfaits.

Nous avons je crois, oublié que le bonheur se conjuguait avec le verbe être, et non avec le verbe avoir.

Nombre d’entre-nous n’arrivent plus faire la différence entre la course à la conquête du plaisir et le ressenti intérieur du bonheur.
En même temps les esprits s’ouvrent, nous réalisons que ce que nous offre la société n’est pas forcément la route vers le bonheur. Nous sommes de plus en plus conscients de nous-mêmes et de nos véritables envies.

Alors pourquoi pas en effet, partir à la recherche du bonheur, en toute simplicité. Vous pourriez être surpris par votre capacité à le trouver. Il est partout et en tout, apprenez à l’observer, à le saisir et l’apprécier.

Pour ma part, je vis aujourd’hui des états de bonheur à différents niveaux.
Je suis désormais l’observatrice consciente et connectée à des états de félicité. C’est un peu comme une magnifique toile de fond fluide et vaporeuse qui se tisse et prend place en filigrane dans le flow de ma vie. Et quel bonheur !

Avec bienveillance et authenticité,

Marie-Laurence Camus

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *